Avec Philippe Séguin, la France perd l’un de ses plus fidèles serviteurs.
Avec Philippe Séguin, la France perd l’un de ses plus brillants et l’un de ses plus fidèles serviteurs. Il avait su placer ses idéaux et l’amour qu’il portait à son pays au-delà des considérations partisanes, des intérêts et des ambitions.
Sa générosité, son intelligence rare, son charisme et son indépendance d’esprit auront durablement marqué la vie politique française.
C’est lui, le gaulliste social, qui écrivait dans l’un de ses premiers livres, « Réussir l’Alternance » : « Un pays ne se gouverne ni à droite ni à gauche. Un pays se gouverne au centre. »
Aujourd’hui, la République est en deuil. Et l’Alsace éprouve une tristesse toute particulière pour celui qui a gardé tout au long de sa vie une affection très profonde pour Strasbourg et notre région : c’est pendant la Libération de l’Alsace que le père de Philippe Séguin avait été tué.
Chaque fois qu’il venait en Alsace, il ne manquait pas de s’en souvenir avec émotion.
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