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Abandon du TGV : les objectifs du Grenelle restent à quai

16 juillet 2012 Aucun commentaire

Le Gouvernement souhaite privilégier la croissance. Si chacun souhaite parvenir à cet objectif, la question est de savoir quel chemin va emprunter le Gouvernement pour y parvenir.

Manifestement, le chemin de la croissance ne se fera pas en Train à Grande Vitesse puisque le Gouvernement renonce à dix des projets phares de LGV.

Je regrette l’abandon des projets d’envergures de notre réseau ferroviaire. Construire des lignes TGV est justement un moteur de croissance. Il s’agit du savoir-faire français et d’emplois non délocalisables.

Par ailleurs, nos infrastructures de LGV participent à l’attractibilité de nos territoires. Chacun sait aujourd’hui qu’il y a d’un côté les « territoires TGV » et ceux qui ne l’ont pas. Si Paris est au centre du réseau à grande vitesse, ce sont bien les liaisons Lyon-Turin ou Marseille-Nice qui sont sur la sellette.

En somme, par cette décision, le Gouvernement se prive d’un formidable levier de croissance et aggrave encore les inégalités entre les territoires.

Ces projets de lignes à grande vitesse ont émergé suite au Grenelle de l’Environnement voulu par Nicolas Sarkozy. Il serait regrettable que les grandes ambitions et les espoirs suscités lors du Grenelle soient sacrifiés sur l’autel des décisions politiciennes. 

Le Gouvernement souhaite désormais privilégier « l’entretien du réseau secondaire ». Néanmoins, un grand flou subsiste sur la stratégie qu’il souhaite mettre en œuvre. C’est pourquoi j‘interpellerai le nouveau ministre, au Sénat, sur l’avenir de notre réseau ferroviaire, et plus particulièrement celui à grande vitesse.

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