Rapport sur l’aide publique au développement : aider les autres, c’est aider la France.
Cette aide publique représente 3 milliards d’euros par an dans le budget de l’Etat. Au moment où notre pays traverse une crise budgétaire importante, la tentation de diminuer ce budget est parfois forte.
Pourtant, dans un contexte où les pays du Maghreb ont connu d’importants bouleversements ces derniers mois, il est important que la France continue à aider ses partenaires à trouver le chemin de la croissance et de la stabilité.
La France a besoin d’une zone méditerranéenne démocratique, stable et prospère. Aider les autres, c’est aussi aider la France.
Précurseur des « Printemps arabes », l’évolution la Tunisie est d’ailleurs déterminante pour l’avenir de l’ensemble du Maghreb. Dans ce pays, l’aide de la France porte sur le développement des réseaux de transport, gérés par TRANSTU et la SNCF-T et l’installation des réseaux d’électricité, d’eau et d’assainissement. Je me suis d’ailleurs rendu en Tunisie en juin dernier afin de contrôler la bonne utilisation de ces deniers publics et leur efficacité sur le terrain.
Certes, l’aide au développement coûte cher, mais son absence nous coûterait encore plus cher. C’est pourquoi la France doit respecter ses engagements pris à Deauville en mai 2011 sur une aide significative aux pays arabes en pleine transition démocratique.
Consulter le rapport sur le site du Sénat: http://www.senat.fr/notice-rapport/2012/r12-068-notice.html