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Mai 2009 – Face au projet de loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST), les professionnels de santé ont exprimé des inquiétudes légitimes à propos des risques de déséquilibre dans la gestion des établissements de santé, au détriment de la représentation médicale. Ils ont rejeté la maîtrise purement comptable des dépenses de santé, la contrainte et la coercition. Ils ont demandé l’instauration d’un véritable dialogue avec les futures agences régionales de santé.  C’est pourquoi j’ai tenu à jouer les courroies de transmission en remettant en main propre au rapporteur du texte, en amont des discussions en séance, la synthèse de 15 entrevues avec des médecins et personnels hospitaliers, des généralistes, des spécialistes, des paramédicaux, des syndicalistes, des mutualistes et des associatifs. J’ai tenu à ce que ceux-ci soient mieux entendus. Message reçu au Sénat qui a sensiblement amendé le texte du Gouvernement et supprimé par exemple la procédure dite du « testing » et la charge de la preuve qui incombait aux médecins.