Mardi 9 mars 2010 – Dans une réponse que vient de me transmettre Guillaume Pepy, j’ai eu la confirmation écrite (après les annonces faites en réunions techniques) selon laquelle l’objectif commun de la SNCF et de la Deutsche Bahn était de mettre en service deux allers-retours quotidiens entre Francfort et Marseille via Strasbourg et Lyon.

« Les problèmes de capacité d’infrastructures et de synchronisation des sillons, de part et d’autre du Rhin, ont pu faire douter un moment de la faisabilité du projet. Néanmoins, le travail entrepris par nos équipes respectives nous donne aujourd’hui la conviction de mener à bien cette étape importante de la construction du réseau ferroviaire européen à grande vitesse » a précisé le président de la SNCF.

Guillaume Pépy a ajouté qu’il envisageait « comme nos partenaires allemands, d’engager sur cette route européenne Francfort – Strasbourg – Lyon – Marseille, les rames les plus récentes et les plus performantes dont nous disposons respectivement, afin d’optimiser les temps de parcours et la qualité des dessertes».

Ces précisions viennent dissiper quelques inquiétudes sur les futures conditions d’exploitation de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône et ses dessertes. Mais il convient de rester vigilant sur la bonne marche d’un des chantiers les plus structurants de l’Europe des transports. Je suis consciente que la tentation sera d’affecter du matériel ferroviaire vieillissant aux lignes purement domestiques  Strasbourg – Lyon – Méditerranée. Et l’enthousiasme du Président Pepy concernant la synchronisation des sillons doit encore être confirmé par la DB elle-même…