A quelques jours du début de la présidence française du G20, le Sénat débattait ce matin des orientations de la politique française en matière de coopération au développement.

A cette occasion, j’ai appelé le gouvernement à poursuivre son effort d’aide au développement en faveur des pays les plus pauvres. J’ai insisté sur l’importance d’assimiler l’aide aux pays les plus fragiles à des investissements d’avenir garantissant la prospérité de tous à moyen et long terme.

Les effets positifs des programmes de coopération décentralisée sont également à saluer. Ils facilitent la mise en œuvre d’actions concrètes et adaptées aux réalités du terrain.

J’ai par ailleurs plaidé pour la mise en place, au niveau international, d’une taxe sur les transactions financières qui aurait un véritable effet de levier et contribuerait au financement de l’aide au développement.

La France et la communauté internationale se doivent de trouver des moyens à la hauteur des défis, cela devra sans nul doute passer par la mise en place de financements innovants.