Le 11 décembre, la SNCF mettra fin aux billets « idTGV » qui permettaient de prendre le TGV Est à prix raisonnable.

Cette suppression met en lumière la difficulté pour un nombre croissant de nos concitoyens à bénéficier des services TGV. L’enjeu est bien l’accessibilité du train à grande vitesse au plus grand nombre, et notamment aux étudiants, personnes âgées et aux personnes en difficulté économique.
Alors même que l’Etat et les collectivités ont largement cofinancé le TGV, il n’est pas acceptable que l’infrastructure financée par tous soit réservée aux plus aisés.

Cette décision revêt également un enjeu écologique. Si le train devient économiquement inaccessible, d’autres modes de transport plus polluant comme la voiture individuelle se développeront : des alternatives qui mettraient à mal les efforts de développement durable amorcés depuis ces dernières années.

Après avoir exprimé par écrit mon profond désaccord à Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, j’ai présenté hier, en Conseil municipal de Strasbourg, une motion appelant la SNCF à revenir sur la suppression des « idTGV ».

Par cette motion, adoptée à l’unanimité, les élus strasbourgeois exhortent la SNCF à proposer une politique tarifaire plus adaptée aux capacités financières des usagers.
Mais aussi une politique tarifaire tenant compte de la contribution fiscale déjà apportée par les usagers du Grand Est.