La nuit de la Saint Sylvestre a été marquée par des actes de vandalisme et des échauffourées avec les forces de l’ordre, notamment dans le quartier du Neuhof.

Je tiens tout d’abord à présenter mes regrets et mon soutien aux familles Strasbourgeoises qui ont dû subir ces évènements. Je souhaite aussi remercier chaleureusement les forces de polices, les pompiers et les associations pour leur travail sur le terrain dans un contexte particulièrement sensible.

Bien évidemment, les déclarations de Manuel Valls le 26 décembre 2012 à Strasbourg n’ont pas été heureuses. Non seulement le ministre de l’Intérieur a placé Strasbourg en « Capitale des voitures brûlées » mais il a également agité le chiffon rouge alors que la responsabilité et l’efficacité auraient exigé une certaine forme de discrétion.

Néanmoins, je ne souhaite trouver aucune excuse à ces individus qui ont cru bon de brûler des voitures et provoquer la police. Rien ne justifie leurs agissements.

Ce ne sont pas des « victimes » de la société, c’est la société qui est victime de ces délinquants. Ils déstabilisent la vie des Strasbourgeois, souvent les plus modestes.

Je ne peux me résoudre à voir la vie de milliers de Strasbourgeois affectée ainsi par une petite centaine d’individus qui sont bien connus des services de police et que les habitants craignent. Je souhaite que la crainte change de camp.

Grâce aux forces de l’ordre, 55 gardes à vue ont été réalisées. Après l’épreuve des faits et le travail de la Justice, des sanctions exemplaires devront être prononcées. Nous devons continuer à agir.