A l’occasion de la Journée européenne des langues, je suis intervenue dans le suite de mon rapport « Années Collège »
Ce mercredi 25 septembre, le Ministère de la Culture et de la Communication organisait avec la Cité Nationale de l’histoire de l’immigration une journée d’étude sur les langues de l’immigration dans le cadre de la Journée européenne des langues.
Pour faire suite à mon rapport sur « Les années collèges dans les quartiers sensibles » , je suis intervenue lors de la table ronde consacrée à l’éducation : « Des langues pour l’éducation : de la petite enfance à l’institution scolaire ».
Les jeunes, nombreux dans les quartiers sensibles, ont une énergie formidable. Cependant, leurs quartiers concentrant la fragilité économique et sociale, ils sont l’objet de nombreux préjugés.
Parmi les différents leviers d’action que j’avais proposés, l’un a trait au travail des mémoires, qui permet de conforter l’élaboration de repères historiques et culturels communs. J’ai d’ailleurs souhaité approfondir ce sujet durant les tables rondes que j’ai organisées avec la délégation à la prospective en mai dernier .
L’ambition de ces réflexions est de valoriser un changement de regard, qui permettrait de mieux accompagner, avec davantage d’humanité et d’écoute, les jeunes résidents des quartiers sensibles vers l’âge adulte.