Je suis intervenue le 4 juillet dernier à la tribune du Sénat sur le projet de loi de réduction du nombre de régions. Certaines régions n’ont pas eu à s’unir à d’autres : c’est ce que je souhaite pour l’Alsace en raison de son identité et de ses spécificités. J’ai également réaffirmé le rôle et la place de Strasbourg, capitale européenne et régionale. Pour paraphraser Musset cette réforme donne l’impression suivante : « Qu’importe les régions, pourvu qu’on ait la baisse ». La carte des régions du Gouvernement est tout sauf cohérente, il n’y a pas de vision stratégique, il n’y a pas de réflexion sur les compétences, il n’y a pas de vraie étude d’impact sur l’économie, l’emploi, les transports, les universités… A défaut de mariages d’amour, le Gouvernement ne nous donne même pas d’arguments tangibles pour des mariages de raison. Cette réforme est une occasion manquée pour la réforme et la modernisation de la France et la dynamisation de ses territoires.