La semaine passée, 190 pays se sont retrouvés à Durban autour de l’enjeu que représentent les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique qui en découle. Les Etats membres de l’ONU devaient notamment négocier sur les suites à donner au Protocole de Kyoto arrivant à échéance en 2012.

Un an après mon déplacement au Sommet de Cancùn aux côtés de la Ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet,  je suis toujours très engagée sur ces questions du réchauffement climatique et du développement durable.

Le principe de poursuivre la lutte contre le changement climatique fait largement consensus au niveau international. Néanmoins certains points d’achoppement demeurent entre les Etats tels que la répartition des efforts respectifs entre les pays développés et les pays émergents et le principe de fixer des objectifs chiffrés contraignants. Les négociations ont donc été poursuivies ce weekend.

Je me réjouis de la décision des Etats de prolonger le Protocole de Kyoto de 2013 à au moins 2017. Le Protocole de Kyoto, seul accord contraignant, est un symbole fort de l’engagement international dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Je salue l’avancée des négociations permise par la Chine et les Etats-Unis en faveur de la mise en place d’un cadre de négociation avec les pays émergents. Durban pourrait ainsi permettre d’adopter d’ici 2015 un premier accord contraignant, rassemblant à la fois pays du Nord et pays du Sud.

Les Etats parties à la conférence ont également réitéré leur volonté de mettre en place un Fond Vert pour le climat.

La crise ne doit pas être un frein à nos engagements climatiques et écologiques, l’économie « verte » est au contraire une opportunité pour l’emploi et la croissance de tous les pays.  Il est important que les Etats, continuent de se saisir des questions environnementales et plus particulièrement celle du réchauffement climatique,  cela nous concerne tous !