Nous partageons tous l’objectif de développement de l’usage des transports doux
et collectifs mais celui-ci doit se faire d’une façon incitative et pragmatique. L’enjeu
premier est de permettre la meilleure cohabitation des différents modes de déplacement
et surtout de permettre à la ville d’être irriguée, de respirer, de vivre, de se
développer. Notre agglomération doit être accessible et permettre à tous de s’y
épanouir et d’y entreprendre. C’est pourquoi nous regrettons que le sujet du GCO et
du stationnement soient appréhendés par la municipalité avec dogmatisme et non
pragmatisme.
J’ai publié cette semaine, en ma qualité de Vice-Présidente de la Délégation sénatoriale à la prospective du Sénat, un rapport consacré à la thématique « Pour donner leur chance aux adolescents issus des quartiers sensibles ».
Celui-ci fait suite à l’atelier que j’ai organisé le 30 mai dernier au Sénat dans le prolongement de mon rapport sur l’avenir des « années collège » paru en 2011.
J’ai souhaité revenir à travers ce rapport sur deux des problématiques déjà relevées en 2011 : le travail de mémoire et la conciliation entre une activité à horaire atypique et la vie familiale.
Il me semble primordial de porter un autre regard sur les jeunes des quartiers de rénovation urbaine.
La commission 21 menée par le Député Philippe DURON pourrait annoncer un report à 2020, voire 2030 de
l’achèvement de la LGV Rhin-Rhône. Le Conseil Municipal de Strasbourg tient à exprimer fermement son
refus de ce report.
Alors que l’ensemble des collectivités territoriales alsaciennes : communes, conseils généraux, conseil
régional mais aussi leurs partenaires allemands et suisses ont déjà mobilisé plusieurs dizaines de millions
d’euros pour concrétiser la 2ème phase de la LGV Rhin-Rhône, il ne serait pas acceptable que l’Etat ne
réponde pas présent au rendez-vous de ses engagements.