Le 18 juin dernier les agences de développement économique des grandes métropoles françaises, de gauche
comme de droite, se sont unies sous le label « Invest in French Metropolises ». Cette coopération vise à offrir à
l’ensemble des villes membres une meilleure visibilité, a créer une synergie pour attirer les investissements
internationaux. Elle a aussi été l’occasion pour elles de lancer un appel en faveur d’une nouvelle politique
d’attractivité. Quel choc de découvrir la carte de France publiée par ce groupe sur laquelle on peut voir Lille,
Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nice, Lyon et puis le vide… Le vide c’est Strasbourg qui n’apparaît pas sur
cette carte et qui ne fait pas partie de cette alliance stratégique.

En tant que Vice-Présidente de la Commission des Finances du Sénat, j’ai présenté cette semaine à la Commission le rapport de mon déplacement au Maroc effectué du 21 au 24 avril dernier dans le cadre d’une mission de contrôle de l’aide au développement de la France pour ce pays.

Je suis très satisfaite du travail de coopération et d’entraide qui se poursuit entre la France et le Maroc, car nos deux pays ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre. La transition énergétique, la rareté des ressources environnementales, le développement des transports publics et la rénovation des quartiers sont des défis qui touchent tout autant les pays du Nord que les pays du Sud.

J’ai présenté le rapport réalisé avec mon collègue sénateur Yvon Collin au sein de la Commission des finances au sujet de l’aide publique apportée par la France pour des projets d’infrastructures et d’urbanisme dans les pays en développement.

Dans un contexte où les pays du Maghreb ont connu d’importants bouleversements ces derniers mois, il est important que la France continue à aider ses partenaires à trouver le chemin de la croissance et de la stabilité.

La France a besoin d’une zone méditerranéenne démocratique, stable et prospère. Aider les autres, c’est aussi aider la France.

Je suis en Tunisie ces 25 et 26 juin dans le cadre d’une mission sénatoriale de contrôle budgétaire sur l’aide française au développement.

© Fotolia – Ploum1

25 mai 2009. A l’invitation du Premier ministre François Fillon, j’ai embarqué pour un voyage de 4 jours au Cameroun, puis au Nigéria. Je n’ai pas eu l’occasion de revoir Douala, ville avec laquelle j’ai développé en 2002, en tant que maire de Strasbourg, un accord de partenariat afin de mieux prévenir l’épidémie du sida. Mais j’ai eu l’opportunité de sensibiliser le Premier ministre aux enjeux du financement des investissements en agriculture. Selon Jacques Diouf, directeur général de la FAO, la part consacrée à l’agriculture dans …