Mercredi soir la réunion de l’Office Parlementaire pour les choix scientifiques et technologiques a approuvé à l’unanimité le rapport du Député Denis Baupin et moi même sur « Les nouvelles mobilités sereines et durables: concevoir et utiliser des véhicules écologiques ».

Jeudi matin nous présentions à la presse les grandes lignes du rapport.

Après des années de conformisme et de perpétuation d’un modèle générique, l’automobile va changer. C’est une nécessité écologique, économique, de sérénité du transport, mais aussi une chance à saisir pour les acteurs de la filière et les usagers.

Dans le cadre de l’Office Parlementaire pour les Choix Scientifiques et Technologiques dont je suis la Vice-Présidente, j’ai organisé jeudi 5 décembre, avec le Député Denis Baupin, une audition publique à l’Assemblée Nationale. Cette audition s’inscrivait dans la préparation de mon rapport intitulé « Les mobilités sereines et durables : concevoir des véhicules écologiques ».

J’ai pris connaissance avec intérêt de la présentation des conclusions, attendues depuis plusieurs mois, des inspecteurs généraux du Conseil général de l’environnement et du développement durable au sujet du GCO.

Je salue leur courage, leur indépendance, leur sens du compromis et leur pragmatisme, alors que le Gouvernement, la municipalité dirigée par Roland RIES et la communauté urbaine présidée par Jacques BIGOT avaient fait le choix irresponsable d’un abandon du GCO en 2012 sans solution alternative pour la santé des Strasbourgeois et la vitalité de notre tissu économique et de nos entreprises.

L’Organisation Mondiale de la Santé – OMS a classé aujourd’hui la
pollution de l’air extérieur comme cancérigène suite aux travaux du
Centre International de Recherche sur le Cancer, organe de l’OMS.
L’exposition à la pollution de l’air extérieur augmenterait les risques de
développer un cancer des poumons ou un cancer de la vessie.

Je réalise un rapport sur les véhicules écologiques avec Monsieur le Député Denis Baupin au profit de l’OPECST, l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifique et Technologique. C’est dans ce cadre que j’ai été interviewé par la revue Acteurs Urbains, interview reprise par le site wk-transport-logistique.fr.

En tant que Vice-Présidente de la Commission des Finances du Sénat, j’ai présenté cette semaine à la Commission le rapport de mon déplacement au Maroc effectué du 21 au 24 avril dernier dans le cadre d’une mission de contrôle de l’aide au développement de la France pour ce pays.

Je suis très satisfaite du travail de coopération et d’entraide qui se poursuit entre la France et le Maroc, car nos deux pays ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre. La transition énergétique, la rareté des ressources environnementales, le développement des transports publics et la rénovation des quartiers sont des défis qui touchent tout autant les pays du Nord que les pays du Sud.

Nous partageons tous l’objectif de développement de l’usage des transports doux
et collectifs mais celui-ci doit se faire d’une façon incitative et pragmatique. L’enjeu
premier est de permettre la meilleure cohabitation des différents modes de déplacement
et surtout de permettre à la ville d’être irriguée, de respirer, de vivre, de se
développer. Notre agglomération doit être accessible et permettre à tous de s’y
épanouir et d’y entreprendre. C’est pourquoi nous regrettons que le sujet du GCO et
du stationnement soient appréhendés par la municipalité avec dogmatisme et non
pragmatisme.

Dans le cadre de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, j’ai organisé ce mercredi 5 juin 2013 avec Monsieur le Député Denis BAUPIN une audition publique à l’Assemblée Nationale : « Les nouvelles mobilités sereines et durables : concevoir des véhicules écologiques »

Mardi 30 avril, j’étais l’invité du journal de 19h de public Sénat pour débattre avec Monsieur DESESSARD (Sénateur EELV de Paris) de l’éventuelle fermeture de Fessenheim.
Retrouvez la vidéo en cliquant ici.
Le débat commence à partir de la 14min.

Je peux partager l’objectif de rapprocher sur le long terme la fiscalité sur les deux carburants. En terme d’environnement, les particules fines notamment, ont un impact direct sur la santé qui doit être pris en compte.
Mais l’industrie française de l’automobile est aujourd’hui très dépendante du marché des voitures individuelles diesel, très spécifique à notre pays. Une telle mesure ne peut être envisagée sans un accompagnement financier et structurel de nos constructeurs nationaux.